Le noir est mon issue pour incarner l’aphantasie, le trouble et le néant. La lumière blanche dialogue avec cette obscurité, je réconcilie les dualités. Avec l’aphantasie, je crée intuitivement différentes formes et figures depuis une perception abstraite. J’utilise des draps qui dévoilent des chairs imbibées d’encre, trempées et figées. Ces drapés évoquent une intimité individuelle et commune. Ils voilent des structures, ils leur donnent corps. 

Je cherche à créer des atmosphères équivoques afin d’incarner l’absence et la présence à travers la mémoire d’une forme et l’ambiguïté anthropomorphique. L’eau et l’encre marquent les corps inanimés. Ces fluides dessinent une temporalité qui s’est écoulée.

J’interroge la perception du temps et sa poésie sonore. Je démantèle des instruments de mesure pour jouer avec leurs concepts. J’aspire à produire des états contradictoires à travers différentes formes interactives.

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